Onomastique

 

L'onomastique (du grec onoma, nom) est la science qui étudie les noms propres. Même si on l'associe souvent à l'étude des noms de personne, elle regroupe en fait l'étude de l'anthroponymie, pour les noms de personnes physiques, la toponymie, pour les noms de lieux...

 

Hedbaut

origine : non identifiée

Le nom de Hedbaut, avec cette orthographe, est un nom rare (entre 60 et 350 incidences dans les fichiers INSEE, ou entre 6 et 50 foyers dans l'annuaire électronique).

 

Nous avons inventorié tous les Hedbaut dans les tables décennales afin de pouvoir reconstituer la descendance du plus ancien Hedbaut cambrésien : Charles Joseph Hedbaut né en 1789. Visualisez toute sa descendance sur Geneanet ou à la page Cousins du Net.

 

L'INSEE dénombre 102 Hedbaut nés entre 1891 et 1990 (source www.geopatronyme.com).

 

  Quinze Hedbaut sont nés entre 1891 et 1915, 14 dans le Nord (Cambrai et Lille) et un dans la Somme (Amiens).

 

Nous en avons inventorié 17 :

trois enfants de Henri Hedbaut (8)

son frère Marcel (8f)

sa soeur Marcelle Marceline (8g)

les trois premiers enfants de son frère Fernand (8e) : Charles Marceau, Fernande Marie, Marcel André (Cf. sosa n°16)

neuf cousins éloignés, petits-enfants de Joseph Emmanuel : Marie Julie, Charles Joseph, Louisa, Maurice Ernest, Marguerite Alice, Madeleine Marie, Henriette Rosalie, Ernestine Julie et Jeanne Julie

 

Cet écart n'est pas une erreur.

>> Lisez comment ont été établies les statistiques de l'INSEE.

 

Cet inventaire permet de supposer que tous les Hedbaut actuels sont les descendants du cambrésien Charles Joseph Hedbaut (64) né en 1789.

>> Visualisez toute sa descendance sur Geneanet ou à la page Cousins du Net.

 

   22 Hedbaut sont nés entre 1916 et 1940 : la généalogie de Christelle en inventorie quatre actuellement ; ce sont les enfants nés du premier mariage de André Hedbaut (4).

 

   29 Hedbaut sont nés entre 1941 et 1965 : la généalogie de Christelle en inventorie cinq actuellement ; ce sont les enfants nés du mariage de André Hedbaut (4) avec Alfréda Blin (5).

 

   Enfin, 36 Hedbaut sont nés entre 1966 et 1990.

 

Mais d'autres orthographes rendent moyenne la fréquence du nom. La recherche du nom sur les portails généalogiques et dans les pages blanches permet de constater les variantes orthographiques suivantes :

 

   Heddebault

Sans doute la plus variante la plus ancienne, devenue introuvable dans les pages blanches.

Pour celle-ci, l'INSEE dénombre deux naissances à Saint Martin au Laërt, près de Saint Omer (Pas-de-Calais) entre 1891 et 1915, deux naissances dans le Pas-de-Calais (Béthune et Wismes) entre 1916 et 1940, quatre autres naissances à Béthune entre 1941 et 1965 et une seule naissance à Hazebrouck (Nord) entre 1966 et 1990.

 

   Heddebaux

Pour cette variante, l'INSEE en dénombre 23 nés entre 1891 et 1915, 27 nés entre 1916 et 1940, 39 nés entre 1941 et 1965, et enfin 40 nés entre 1966 et 1990. Cette orthographe provient essentiellement du Pas-de-Calais, et seules deux naissances sont recensées dans le Nord.

 

   Heddebaut

Cette orthographe est la plus répandue puisque l'INSEE en dénombre 52 nés entre 1891 et 1915, 88 nés entre 1916 et 1940, 108 nés entre 1941 et 1965, et enfin 63 nés entre 1966 et 1990. Si quelque soit la période, ils sont nés majoritairement dans le Nord, on trouve également des Heddebaut plus vite dans plus de départements.

 

   Edebau

Cette variante constitue la dernière transformation orthographique. En effet, aucune naissance n'est répertoriée par l'INSEE entre 1891 et 1915. Cette orthographe n'apparait qu'à sept reprises entre 1916 et 1940 à Marquette lez Lille dans le Nord. Dix-sept autres Edebau sont nés à Lille (Nord) et dans sa banlieue entre 1941 et 1965. Enfin, entre 1966 et 1990, on dénombre douze naissances à Lille et dans sa banlieue et une à Marseille (Bouches-du-Rhône).

 

   Mais aussi Hedbot ou Edbaut

Ces orthographes ont disparu des états-civils depuis au moins 1891 (Cf. fichier des patronymes de l'INSEE).

 

A noter : des Hedbaut ou Hedbot sont signalés sur geneanet.org à Douai en 1718, à Harnes en 1725, à Carvin en 1663 ou à Hemmerin en 1631.

 

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