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Mes ancêtres dans la commune Il faut aller à la 5ème génération pour trouver Edmond Hombert (sosa n°22) né à Metz-en-Couture en 1858. Ce village du Pas-de-Calais se trouve à une vingtaine de kilomètres de Cambrai. S'il y est né et si ses parents s'y sont mariés, la famille n'y a jamais résidé : en étudiant les recensements de population, sa mère Clarisse Blondelle (sosa n°45) habitait bien avec ses parents au 1 rue des Lombards, mais ce n'est pas le cas de son père Charles Louis Gustave Hombert (sosa n°44). On peut donc penser que c'est par la famille Blondelle que mes racines s'ancrent dans Metz-en-Couture.
Histoire Le nom proviendrait de "mets", jardin, enclos, dérivé de "mansio" et "couture" pour culture.
L'origine exacte du peuplement du village n'est pas connue. Au XIème siècle, au sein du village, une maison et une ferme appartenaient à l’Abbaye d’ Anchin.
Au XIIIème siècle, Metz-en-Couture fait partie du Comté d'Artois. On sait notamment : 1. qu'en 1243, les terres appartiennent à Gilles II de Beaumetz châtelain de Bapaume ; il fit hommage au comte d'Artois de la tour et forteresse de Mains-en-couture ou Messencouture. 2. que par la suite d’un accord passé en 1246 entre Robert Comte d’Artois et Matthieu d’Oisy et de Montmirail, au sujet des limites de leurs justices respectives, il fut convenu que "tout ce qui se trouvera en allant de Metz-en-Couture par les bornes mises dans la bruyère de Récourt à Buiemont près de l’Arbre de Saudemont, du Coté d’Arras près le mont de Duisemont par les bornes entre l’Aubelles de Baralle à Inchy, près la borne mise au moulin de Hamel entre Sains et Inchy, jusqu'à la tour de Metz en Couture, du côté d’Arras sera de la Haute Justice du Comte d’Artois (...)"
Au moyen-âge, il existait également dans le village une maladrerie destinée à recevoir les malades de la lèpre. Le cadastre ancien porte encore la mention du lieu-dit la « maladrie » le long de la ruelle Trie.
En 1517, le prince d'Epinoy, de la famille de Melun, était seigneur de ce village. D’après des documents anciens, les rues de Cambrai et de Péronne constituaient un chemin très important puisqu’il reliait Paris et Bruxelles. Ce chemin comportait de nombreux relais pour les diligences et les carrosses. Louis XIV lui-même s’arrêta dans le relais de Metz-en-Couture lors de son expédition dans les Flandres en 1665.
Au XVIIIème siècle, la seigneurie passe dans la maison des Rohan-Soubise. En 1771, c'est François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois qui est seigneur de Villers et de Metz-en-Couture. Avec la Révolution Française, leurs terres sont vendues comme biens nationaux. Metz-en-couture devient chef-lieu de canton, mais seulement de 1790 à 1802.
Les événements plus récents de la commune sont marqués des stigmates de la Première Guerre Mondiale. Moins d'un mois après la mobilisation générale qui débute la Grande Guerre, les troupes allemandes entrent dans le village le 27 août 1914. Ils vont l'occuper jusqu'en 1917. Le 26 janvier de cette année, avant de se replier derrière la ligne Hindenbourg, les allemands détruisent le village. En avril 1917, les combats font rage entre les allemands et les 10ème et 11ème King’s Royal Rifle Corps, appuyés par les 10ème et 11ème Rifle Brigade. Le 30 novembre 1917, le Général von der Marwitz commandant la Deuxième Armée Allemande, renforcée d'une quinzaine de divisions, attaque au Sud dans l'axe Banteux-Gouzeaucourt le flanc de la 12° Division anglaise. Devant l'ampleur du désastre, les ordres de contre-attaque fusent de toutes parts. La 1° Brigade, qui était au repos à Metz en Couture, la 3° à Trescault progressent dans l'axe de la route de Metz en Couture - Gouzeaucourt. La nouvelle ligne de front, qui ne variera plus pendant plusieurs mois passe par le cimetière de Gonnelieu, tout le plateau à l'Est de Gouzeaucourt. Après de violents combats, Metz-en-Couture sera libéré le 6 septembre 1918 par le 1er bataillon "Otago" de vaillants Néo-Zélandais.
Divers Le village de Metz en Couture a fait l'objet de recensements de sa population en 1820, 1831, 1836, puis tous les cinq ans durant le XIXème siècle.
Les registres des archives départementales Le tableau ci-dessous a pour objectif de faciliter la recherche dans les registres de l'Etat-civil de Metz-en-Couture.
Numéro de vue dans le registre des années VIII à 1842 (cote 5 MIR 572/2)
Numéro de vue dans le registre des années 1830 à 1882 (cote 5 MIR 572/3)
Numéro de vue dans le registre des années 1843 à 1882 (cote 5 MIR 572/4)
Sources
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